Répondre à: Asterix et le Domaine des Dieux
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Pour les lecteurs futurs; je préviens qu’on va partir sur un gros hors sujet. Comme il s’agit d’une réponse à un lien; je ne sais pas quoi faire et laisse un modérateur faire le choix de la redirection (ou non) vers un autre topic.
Je voudrais déjà remercier sincèrement Miss et Lirienne pour les liens qui sont très instructif et apporte un point de vue peut entendu, notamment sur le sujet de l’humour. Je ne suis cependant pas d’accord avec elle (ou eux, anonymat de l’internet):
L’humour noir est effectivement un humour à la mode, qui est salutaire quand il est bien utilisé et tellement sensible qu’il consiste à laisser un débutant avec un arrosoir rempli d’acide et de le regarder en train de déverser son humour/liquide n’importe où.
Je voudrais revenir à la question posé par l’auteur du premier lien. Elle commence par formuler l’idée que nous rions de ce qui nous fait peur. Oui, en général, mais c’est parfois un peu plus complexe que çà.
La Rose et le Glaive occupe une place à part dans l’univers d’Astérix car les destinataire (cibles), l’ont mal pris, ce qui est assez exceptionnel chez Astérix. Il faut dire que les auteurs avaient manifestement une image un peu plus sceptique du mouvement féministe à une époque où les grands droit avaient disparus (bon, il reste la question de l’égalité salariale mais comme mesdames ne veulent pas choisir entre vie familiale et travail (ce qui ne m’empêchera pas de râler quand la salope aura la garde dans dix ans parce qu’elle a embobiné§couché avec le juge et non pas parce que je ne voyais mes enfants que les weekend où il n’y avait pas séminaire)). C’est d’autant plus dommage que oui, il y a de quoi rire des féministes que ce soit sur leur incapacité chronique à s’unir pour faire entendre d’une cause entraînant des campagnes simultanés mettant sur le même plan les sujets sérieux et les plus triviaux (je ris encore de la campagne Osez le Clitoris posant la question de la représentation du corps de la femme, mais ayant royalement manqué sa cible). C’est ce que fait (sans aucune subtilité) Monsieur Odieux C; cité dans le même article comme on touche des points sensibles, ça fait mal.
Je vais faire pour poursuivre mon raisonnement quelque chose à ne surtout pas faire sur internet, mais je ne vois pas d’autres solution. De la même manière, étant chrétien, j’ai été souvent heurté par les nombreuses caricatures de Charlie Hebdo. Mais ces cons touchaient juste avec leur critique de mon clergé qui a un léger problème avec la sexualité et pour les actes des représentants d’un Dieu d’amour passant son temps à exclure. J’aurais pu d’autant plus râler que je faisais parti de la branche progressiste qui militait en interne pour le mariage des prêtres, l’ordination des femmes et le mariage civil ET religieux des homosexuels.J’avais toute les raisons de voir les blagues sur les prêtres pédophiles ou la « famille modèle » allant à la manif comme des scuds.
Mais si l’humour pouvait faire passer un message, autant continuer. J’ai donc expliquer à des amis cathos pourquoi, si mon fils était homo, je le ferai interner avant de déclarer qu’après avoir entendu un cher cardinal comparer l’homosexualité à l’inceste, il était temps que j’officialise la relation que j’entretenais avec mon frère.
Pour en revenir à l’OC. Il est difficilement critiquable en tant que personne mais renvoyer la balle sur le narcissisme des blogueurs « chevalier blanc » est chose facile. Et puis il a fait venir sur ce site un gros con qui après s’être fait remettre en place par Meg, Paul Rigouste et l’énervant(e) Liam qui a trop souvent raison, le féminisme était encore utile et le gros cons de chevalier blanc était encore encrassé de quelques restes de comportement de néandertaliens attardés (chut, je m’entend causer), donc un mal pour un bien?
Et pour en revenir à Astérix (ouf), je crois que le problème des auteurs est leur lâcheté. Astérix n’est pas (volontairement) politique et ils ont préféré éviter un sujet sensible. De toute façon, lorsque l’on voit ce qu’il se passe quand ils évoquent le féminisme…