Répondre à: Marvel's Agents of SHIELD saison 1

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#25466
Doktor
Invité

C’est vrai, l’idée même des services secrets n’est jamais remise en question. Son existence apparaissant comme évidente face à la menace. On ne peut effectivement s’empêcher de faire l’écho avec la politique états-unienne et donc incidemment de l’approuver en présentant un modèle « positif » ou au moins « nécessaire ».
Après on ne peut pas non plus faire abstraction du contexte de la série qui se base sur un univers existant et dont le principe de base consiste à suivre les aventures d’une équipe d’opérations secrètes. Mes attentes étaient plus grandes dans Captain America pour le changement et la remise en question (puisqu’il sert de référence dans laquelle la série s’inscrit) plutôt que dans la série qui base son principe là-dessus.

En ce qui concerne la saison 2, je dirais que c’est un peu dans la continuité de la saison 1. Il y a certains mécanismes, personnages et relations que je trouve très intéressants. Le scénario est toujours bien ficelé mais comme le dit Skratsch, les messages véhiculés consciemment ou non sont discutables.
Pour l’instant, je n’ai regardé que jusqu’à la mi-saison. Le post précédent résume pas mal de points avec lesquels je suis d’accord. Je vais en rajouter un peu.

-J’ai beaucoup aimé l’introduction des nouveaux personnages que sont Bobbi, Mack et Hunter. Même si je n’étais pas réellement convaincu de leur potentiel au premier abord.
-Au début je pensais que Triplett allait plus ou moins remplacer Ward, d’autant plus qu’on sentait qu’il y avait quelque chose entre lui et Gemma. Au final le traitement du personnage est proprement scandaleux. Complètement victimisé d’abord en se faisant tirer dessus puis ensuite gratuitement sacrifié (je me demande encore quel intérêt scénaristique cela sert). Personne qui n’en a rien à faire de ce qu’il pense ou ressent. Le sbire de base quoi.
-Finalement à mes yeux c’est Bobbi qui reprend le rôle de Ward. Pour le coup, je trouve qu’ils ont bien réussi à représenter une femme forte et combattante (à l’américaine) sans passer par le côté un peu « mystique » de May. D’ailleurs j’ai trouvé qu’il y avait une grande place pour les femmes dans l’action avec Bobbi, May et Skye (qui est maintenant formé aux opérations de terrain sous la tutelle de May). A telle point que j’ai aimé une scène où les femmes étaient en mission et les hommes faisaient les commères en attendant :).
-Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Skratsch sur le personnage de Hunter. Au départ il apparait assez antipathique, je-m’en-foutiste et macho. Il n’a pas vraiment d’histoire personnelle à part servir de muscle. En fait il prend tout son sens dans sa relation avec Bobbi. Je dirais même que c’est ce qui le définit le plus. Il est présenté comme un homme terrorisé par Bobbi car elle est très forte et indépendante. Elle n’a pas « besoin de lui » ni « besoin d’être sous sa domination ». Tout le principe consiste à le faire passer outre sa terreur et d’accepter de ne pas contrôler et dominer le couple. En tout cas c’est comme cela que je l’ai lu.
-En ce qui concerne Mack, j’ai été agréablement surpris. C’est un peu « l’assistante sociale » de cette bande de dégénérés. Pour moi il est celui qui a le plus de sagesse. Il est extrêmement perceptif et très humain. C’est très intéressant d’avoir mis cette personnalité dans une montagne comme lui. Mais bon, dans le scénario il reste traité « comme un noir »…
-Juste pour en rajouter sur l’agent 33. Elle est complètement brainwashée et obéit au doit et à l’œil à son maître Whitehall (ancien officier allemand de Hydra) avec la fameuse phrase « happy to comply ». Dans le genre représentatif ça se pose. Le pire, c’est lorsque Whitehall meurt et qu’elle se retrouve sans « maître » à servir. Là on la voit complètement perdue et désemparée. Et idée de génie ! Ward lui dit « suis moi ». Même si ça se passe côté « méchant » et donc dans les comportements invités à être détestés, franchement ça a du mal à passer.
-Il y a aussi la rencontre avec le père biologique de Skye qui se met en « rivalité paternelle » avec Coulson. Ce qui joue pas mal sur les sentiments de Skye. C’est assez intéressant à observer.

Du coup j’attends de voir ce que la suite réserve au personnage de Skye après ce final de mi-saison.

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