Blade runner 2049
Accueil › Forums › Le coin pop-corn › Films › Blade runner 2049
- Ce sujet est vide.
-
Auteur/ePosts
-
TrapipoInvité
Bonjour,
Le nouveau film de Denis Villeneuve est dans la même lignée que ces précédents…
Si vous voulez voir :
- Un homme noir exploiter des enfants blanc.
Un homme blanc défoncer la gueule à un sale esclavagiste noir.
Une femme (supérieur hiérarchique) faire des avances à son employé.
Une autre femme embrasser de force ce même homme.
Encore une autre femme trahir ce même homme après avoir eu une relation sexuelle avec lui.
De la rivalité féminine.
De la coopération masculine.
Une musique omniprésente mystérieuse.
Des conversations pseudo-philosophique.Allez vite voire Blade runner 2049 !
J’attend avec impatience l’article dédié à ce film sur ce site !
Bisou A+
BlinoufInvitéC’est chouette d’avoir des rôles d’habitudes réservés aux acteurs blancs donnés à des noirs et des femmes.
…
on appelle ça du progressisme, non ?« Une musique omniprésente mystérieuse.
Des conversations pseudo-philosophique. »
Les conversations sont philosophico-philosophique quand on a envie de réfléchir. C’est du Blade Runner après tout. Mais si on ne s’arrête qu’au sexe ou à la couleur des gens, c’est sûr que ça doit voler trop haut.Des hommes subissent des agressions sexuelles et des abus de femmes (souvent la leur).
Et les noirs esclavagistes … vous allez rire, mais au début du commerce triangulaire certaine tributs d’Afrique se sont mises à vendre leurs prisonniers. C’est que ça rapporte l’esclavage.
Les nanas peuvent vouloir se mettre des bâtons dans les roues … et les gars s’entraider.
‘faut pas voir le mal de partoutTrapipoInvité« C’est chouette d’avoir des rôles d’habitudes réservés aux acteurs blancs donnés à des noirs et des femmes. » lol c’est un troll ?
Si ça ne l’est pas :
Le beau rôle est (contrairement à ce que tu dis) majoritairement donné au homme blanc.« Les nanas peuvent vouloir se mettre des bâtons dans les roues … et les gars s’entraider. »
Oui bien sur, sauf que c’est systématique dans le cinéma hollywoodien.
C’est cliché. Au delà du fait que ça pose un problème morale, personnellement ça me gâche mon expérience de spectateur.
Tu regardes le début de Gone Girl, une femme mène l’enquête sur une femme qui aurait subi des agressions par son mari, bon tu sais direct qu’elle ne va pas aller bien loin dans son investigation et que la femme disparu est une menteuse qui manipule les hommes.
Tu regardes le début de Prisoners, des jeunes filles sont kidnappés, la police interroge trois suspect « homme », bin forcement tu te doutes bien qu’en fait c’est certainement la femme qui kidnappe les enfants.
Tu regardes le début de Sicario où une femme et un black sont envoyés aidés une unité d’élite anti-drogue… Tu te doutes bien qu’ils vont pas révolutionner l’opération… Au contraire.
Bref la liste est longue et ça gâche le suspens à force…
Mais bon, faut pas voir le mal partout 😉BlinoufInvité« lol c’est un troll ? »
De l’humour seulement. Je le ressort dès qu’une pote féministe critique la représentation de telle ou telle personnage qui reprend tel ou tel élément de « domination ». C’est bonne humeur garantie ^^« Le beau rôle est (contrairement à ce que tu dis) majoritairement donné au homme blanc. »
« Bref la liste est longue et ça gâche le suspens à force… »J’aime bien ça au contraire 😉
Le cinéma Hollywoodien propose pas mal de héros assez faibles au final, assez peu diversifié ou intéressant.
Et au contraire, les méchants évoluent plus, tente l’originalité pour surprendre, s’adapte aux époques, aux mouvements sociaux …
J’aime bien les méchants. Ils sont marquant.Dans GoneGirl,la nana est une pure psycho … mais elle le fait vraiment bien. Elle a du caractère, de l’épaisseur …
C’est comme dans la Belle au Bois Dormant. On se souvient à peine du Prince, mais Maléfique avait du charisme en barre. Et un personnage impactant vaut mieux à mon sens qu’un personnage politiquement correct qui serait assez transparent au final et totalement oubliable.
Faîtes de bons méchants. C’est tout ce qu’il faut demander ^^TrapipoInvitéUn article que je partage avec vous :
#MOIAUSSI, ENTRE HARVEY WEINSTEIN ET BLADE RUNNER 2049
http://plus.lapresse.ca/screens/ce26ea07-3848-485e-b6d0-6d595b0adb7f%7C_0.htmlInutile de vous dire que je partage à 100% son point de vue.
Bambi-KillerInvitéSuper article Trapipo, j’y ai retrouvé exactement ce qui m’avait déplu dans le film, que nous avons vu avec mon compagnon hier soir. Lui, c’était la 2eme fois qu’il le voyait, il l’a adoré. Moi, passé les bons cotés (belle mise en scène, photographie léchée, quelques idées originales, atmosphère travaillée, sound design à propos, acteurs convaincants, quelques piste de reflexions metaphysiques), j’ai surtout été ennuyée par un film qui prend (trop) son temps, un manque criant d’antagoniste digne de ce nom, et surtout par le traitement hyper violent réservé aux protagonistes féminins.
/!\ Attention spoilers /!\
– Un homme qui créé des femmes pour les buter dans les 5 min de présence à l’écran. 2 fois. C’était violent. D’ailleurs, si je ne m’abuse, toutes les femmes qui meurent a l’écran meurent à cause des hommes (directement comme avec Wallace, ou indirectement par l’entremise de Luv, pour Wallace)
– Des publicités où les femmes sont des objets sexuels, et sont montrées en tant que tels. Le réal ne dénonce rien, car il fait le choix de montrer culottes et tétons, et le spectateur masculin se rince l’oeil au passage.
– Les principaux persos féminins n’ont pas de « vrai » nom, mais plutot un « nom-fonction »: Luv, Joi, Madam…
– Elles servent de faire-valoir aux protagonistes masculins, et quand elles ne sont carrément pas fabriquées par et pour eux, elles agissent en fonction d’eux, quitte à se savater la gueule pour un mec : une fois que la prostituée a fini son travail de receptacle/enveloppe charnelle, Joi la congédie sèchement, prenant un tacle au passage (je ne relèverais meme pas la faiblesse du fantasme ultime du mec qui se tape deux meufs, et des meufs qui le font pour lui faire plaisir, sans penser à leur plaisir à elles), Luv qui tue Madam pour retrouver K pour le bon plaisir de son maitre, etc
– Elles n’ont pas de personnalité/d’arc narratif, le comble étant Joi, véritable femme dans le frigo 2.0, elle n’est meme plus vraiment humaine, c’est juste un programme qui ne sait plus où est sa place.
Le summum du malaise a été pour moi l’arrivée à Las Vegas, avec ses morceaux de femmes (des statues toutes sexistes, mise en scène de façon encore plus sexiste, sans doute pour jouer sur le rapport d’échelles entre le héros et les statues) dans des positions lascives. Quand on voit leur tête, c’est yeux fermés, bouche ouverte, un air d’extase sur le visage, le reste n’est que pieds cambrés sur des chaussures à talons, seins dardant, mains manucurées… C’était gratuit et de mauvais gout. Que Las Vegas soit la ville du vice ne signifie pas qu’il faille réifier les femmes pour qu’on saisisse où on est… Des enseignes de casinos auraient très bien rempli ce rôle.Le pire dans l’histoire, c’est que mon copain m’a dit « mais si ça dénonce, toutes ces scènes sont malaisantes, le film se veut une mise en garde d’un futur qui pourrait etre le notre », et il l’a vraiment ressenti comme ça. Mais j’ai peur que la sensibilité féministe qu’il a développée à mon contact voile le fait que la majorité des hommes qui verront ce film ne percevront pas ces scènes de la même manière. Ils ne verront même pas ce qu’il ya de problématique dans ces representations. Et ça n’excuse pas le traitement superficiel (au mieux) réservé aux persos féminins.
- Un homme noir exploiter des enfants blanc.
-
Auteur/ePosts