Films, séries et autres sur l’homosexualité féminine

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  • #33288 Répondre
    Meg
    Invité

    Il y avait un sujet sur les « Films, séries et autres sur l’homosexualité masculine  »
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-queer/
    mais pas de sujet pour les films lesbiens. Alors j’ouvre les festivités avec un film de Deepa Mehta
    Fire
    http://www.cine25.com/img/public/1/18173/18173_1_1063.jpg

    Sita est une toute jeune épouse qui croit à l’amour absolu. Mais Jutin son mari a déjà la tête qui tourne pour une autre. Le frère de Jutin délaisse sa femme, Radha, fuit le désir et les plaisirs et trouve refuge chez un gourou. Tous vivent dans la maison familiale sous le regard sévère de la mère des deux frères, gardienne des traditions ancestrales. Révoltée, Sita refuse le silence et bouscule le fragile équilibre de la famille. Sa rebellion déteint sur Radha et les deux femmes se rapprochent progressivement.

    #33289 Répondre
    Meg
    Invité

    J’ai trouvé Fire sur un blog dédié à la « Culture et filmographie lesbienne »
    http://films-lesbiens.blogspot.fr

    #33293 Répondre
    Bender
    Invité

    A mon tour

    En films il y a :

    – Bound : excellent polar amréricain en huit-clos avec deux lesbiennes en personnages principaux.

    – Fucking Amal : ne vous fiez pas au titre, ce n’est pas un porno. Cet excellent film suédois traitre de la découverte de leurs homosexualités chez deux adolescentes et sur le manque de tolérances de leurs camarades. Je le recommande particulièrement pour sa finesse.

    – La naissance des pieuvres : film français sur les premières expériences sexuelles chez des adolescentes dont une saphique.

    – Gazon maudit : une comédie française accumulant les clichés bien gras sur les lesbiennes.

    Pour les séries :

    – Orange is the new black : ma série adorée sur l’univers carcéral féminin comprenant comme personnage central une bisexuelle. Et on trouve un certain nombre de lesbiennes parmi les autres détenues qui évitent les clichés.

    – The Wire : cette série policière ne comprend qu’une lesbienne parmi de multiples personnages. Mais par son biais on traire de l’homoparentalité de manière positive. Ce qui mérite d’être souligner.

    – The L world : personnellement le pilote de cette série sur le milieu lesbien de Los Angeles ne m’a pas emballé. Trop victime de la mode et d’effets appuyés à mon goût. Peut-être aurais-je du persévérer

    #33295 Répondre
    Arroway
    Invité

    La Belle Saison

    comédie dramatique évoquant une relation amoureuse entre une agricultrice et une enseignante et militante féministe dans la France des années 1970.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Belle_Saison

    Violette, un film français sur l’autrice Violette Leduc.

    Carol, qui va sortir d’ici peu je crois, avec Cate Blanchett.

    New York 1952. Carol est élégante, sophistiquée, riche et mariée. En cette veille de Noël, elle erre dans un grand magasin à la recherche d’un cadeau pour sa fille. Elle y rencontre une jeune vendeuse, Thérèse, spontanée, charmante, fragile. Toutes deux sont seules le soir de Noël. Carol propose alors à Thérèse de partir avec elle pour un voyage improvisé au cœur de l’Amérique. Un road trip au cours duquel elles vont tomber follement amoureuses1.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Carol_%28film%29

    Better Than Chocolate

    Maggie, 19 ans, vient de lâcher la fac et travaille dans une librairie lesbienne tenue par Frances. Elle rencontre Kim, une artiste peintre, en sortant du night-club où elle fait un spectacle avec une transsexuelle, Judy. C’est le coup de foudre entre Kim et Maggie, mais la mère de cette dernière, Lila, en instance de divorce, débarque avec le frère de Maggie, Paul…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Better_Than_Chocolate

    #33300 Répondre
    Skratsch
    Invité

    – Les filles du botanistes, drame franco-canadien, 2006 :

    « Dans la Chine des années 80, tous les tabous ne sont pas levés.
    Min, une jeune orpheline, part faire ses études chez un botaniste de renom. Homme secret et père autoritaire, son professeur vit sur une île qu’il a transformée en jardin luxuriant. Contrainte de partager cette vie solitaire et effacée, sa fille An accueille avec joie l’arrivée de l’étudiante. Très vite complices, les deux jeunes femmes voient leur amitié évoluer vers une attraction troublante, sensuelle et interdite.
    Incapables de se séparer, Min et An imaginent bientôt un dangereux arrangement pour continuer à partager le même toit… »

    (Je connais assez peu la Chine, donc j’aurais du mal à dire si le film est vraiment représentatif de la situation sur place.)

    – Imagine me and you, comédie romantique britannique, 2005 :

    « Le mariage de Rachel et de Heck s’annonce comme le plus beau jour de leur vie. Tout est parfait.
    Pourtant, l’heure venue, il suffit d’un regard pour que Rachel tombe irrémédiablement
    amoureuse… mais pas de celui qu’elle doit épouser.
    Certains sentiments vous dépassent, vous submergent et font exploser tous les plans
    prévus. Contre ceux qu’elle aime, contre les préjugés, contre elle-même, Rachel va vivre
    la plus incroyable des aventures, celle que l’on n’attend jamais mais que l’on espère
    toujours… »

    – Rebelles/Lost and Delirious (décidément, les traducteurs aiment bien mettre des « rebelle » dans les titres vf), drame canadien, 2001 :

    « En Nouvelle-Angleterre, dans un collège exclusivement réservé aux filles de bonne famille, Mary Bradford, une adolescente orpheline de mère et mise de côté par son père, partage sa chambre avec deux autres filles : Paulie Oster, qui n’a jamais connu ses parents biologiques, et Victoria Moller, qui doit endurer sa famille trop conservatrice. Toutes les trois deviennent rapidement amies.
    Une nuit, des bruits suspects réveillent Mary : que sont en train de faire Paulie et Victoria sous leurs draps ? Nullement choquées d’être prises sur le fait, celles-ci dévoilent leur amour à leur camarade de chambrée.
    Mais lorsque d’autres filles ont vent de cette idylle homosexuelle, Victoria rompt leur relation et va jusqu’à répondre favorablement aux avances d’un garçon du collège voisin. »

    – But I’m a cheerleader, comédie américaine, 1999 :

     » Megan est pom-pom girl et a un petit ami. Seulement voilà, il se pourrait bien qu’elle soit lesbienne. Ses parents décident donc de l’envoyer en école de « réorientation sexuelle » afin qu’elle réapprenne l’hétérosexualité. Là-bas, elle rencontre la belle Graham… »

    Celui-ci a des côtés assez problématiques, il préfère parfois embrasser les clichés plutôt que de les combattre, et on pourrait dire qu’il est pas mal niais. Ceci-dit, il est centré sur le sujet des « camps thérapeutiques » très présents dans certains états américains, et qui est assez peu abordé dans les médias, du coup je pense qu’il vaut le coup d’œil au moins pour cet aspect.

    #33370 Répondre
    Altair
    Invité

    Il y a aussi « la vie d’Adèle », palme d’or à Cannes en 2013, qui nous montre quelques années de la vie d’une jeune fille puis femme de Lille, Adèle, et notamment sa relation passionnelle avec Emma, une étudiante aux beaux-arts.

    Le film est intéressant en ce qu’il traite la relation entre Adele et Emma comme une relation amoureuse comme une autre. D’ailleurs, Adele semble bi (même si le mot n’est pas prononcé). L’homophobie est parfois mentionnée en toile de fond : les deux copines lycéennes d’adèle hyper violentes verbalement quand elles commencent à soupçonner qu’elle est lesbienne, le fait qu’Adele cache le fait que sa compagne est une fille à ses parents d’abord, puis à ses collègues plus tard.

    Il y a aussi plusieurs scènes de sexe assez longues (10 minutes pour l’une d’entre elle) et très explicites entre Emma et Adele, qui ont fait couler beaucoup d’encre. Pour certains, c’est juste montré comme étant un aspect comme un autre de la vie d’Adele (c’était je pense l’intention du cinéaste), d’autres y voient l’expression du fantasme d’un mec hétéro.

    Enfin, on ne peut mentionner le film sans mentionner que les deux actrices, extraordinaires, ont exprimé à mots couvert que le tournage avait été un enfer et que le réal avait agi un peu en dictateur sur le lieu du tournage. Elles ne s’attendaient pas à ce que le rendu final des scènes de sexe soit si longues et si explicites, elles ont été mal à l’aise pendant le tournage (10 jours pour une scène de sexe !) et ne s’étaient jamais rencontrées avant de jouer ensemble des scènes aussi intimes, et disposaient de très peu d’indications sur ce qu’elles devaient faire.
    Bref, elles sont devenues très porches et ont juré de ne plus jamais tourner avec lui.

    (La vie d’Adele, d’Abdellatif Kechiche, avec Adèle Exarchopoulos et Lea Seydoux)

    #33371 Répondre
    bender
    Invité

    Altair j’aurais quelques petites questions au sujet de ce film.

    Étant un grand fan de la bédé originelle (le bleu est une couleur chaude), je me demandais si comme souvent certains éléments n’ont pas été simplifiés voir édulcorés ?

    Ensuite d’après la bande annonce ça me paraissait un peu pompeux. De plus est-ce que les trois heures sont bien remplis ?

    Merci d’avance pour les précisions

    #33375 Répondre
    Altair
    Invité

    Je n’ai malheureusement pas lu la BD originelle, donc j’aurais bien du mal à vous répondre… En tous cas, le propos ne semble pas édulcoré, c’est un film à fleur de peau qui montre les choses, plutôt crûment, plutôt que de les dire.
    En fait, si j’ai eu envie de voir ce film récemment, c’est suite à une discussion avec des collègues où l’un d’entre eux mentionnait que c’était le film où il avait vu le plus de gens sortir de la salle durant la séance… J’imagine qu’ils étaient mal à l’aise avec une représentation aussi frontale (normale serais-je tentée de dire) de la relation homosexuelle qui est au centre de l’histoire. On voit les héroïnes en gros (très gros parfois) plan s’embrasser, vivre ensemble, coucher ensemble, manger, parler, s’engueuler lors de séquences très longues.

    Sinon, non le film n’est pas pompeux, enfin, je n’ai pas trouvé. Certains personnages ont un discours extrêmement pompeux et snob, sur l’art, la philosophie et la littérature notamment, mais j’ai ressenti ça comme étant volontaire – Adèle se sent à plusieurs reprises étrangère au monde dans lequel Emma l’artiste évolue, et dit détester les explications de texte alors qu’elle adore la littérature. L’énervement qu’on ressent face à ces discours, en tant que spectateur, fait pour moi écho à celui qu’Adele ressent.

    Le ton est juste, et les personnages sonnent très vrais.

    Après, sur les 3 heures bien remplies… Bon. J’avoue que j’ai trouvé ça long, quand même. J’ai adoré la première partie, mais j’ai eu hâte que la deuxième se termine. Mon mari a tenu 10 minutes. Hum.
    Mais plein de gens ont été par ailleurs transportés par ce film, donc je pense que c’est à vous de voir.

    #33377 Répondre
    Altair
    Invité

    Ah, dans les séries aussi vous n’avez pas mentionné « Orphan Black », qui est à mon avis assez intéressante sur la question. L’un des personnages principaux, Cosima, est une scientifique lesbienne. C’est le personnage le plus émouvant, et le plus humain de la série.

    —Petite parenthèse un peu HS :
    Orphan Black est par ailleurs la série où j’ai vu le plus de rôles tenus par des femmes sans que le contexte ne les y oblige – on n’est pas dans un univers d’entresoi féminin comme dans Orange is the new black, on est dans un univers complotiste où extrémistes religieux s’opposent aux extrémistes scientifiques, avec quelques flics au milieu… soit des mondes présentés d’ordinaire comme étant assez testostéronnés. On n’est jamais dans le male gaze, au contraire 90% de l’intrigue est vue à travers les points de vues et les actions de femmes.
    Il y a par ailleurs également un homme homosexuel parmi les personnages principaux (assez cliché mais extrêmement flamboyant et attachant), et un flic noir pas cliché du tout.
    Bref c’est une série tout à fait inhabituelle en terme de représentations.
    —fin de la parenthèse

    Maintenant la façon dont est vue l’homosexualité dans la série est à mon avis assez unique, mais je suis obligée de dévoiler des éléments importants de l’intrigue pour en parler – disons que ça risque de vous gâcher le pilote si vous souhaitez voir la série un jour, et ce serait bien dommage.

    SPOILER (à vos risques et périls)

    Ce qui me semble intéressant dans Orphan Black, c’est que la série raconte l’histoire de clones qui ne se rencontrent qu’une fois adultes et qui enquêtent ensemble sur les circonstances douteuses qui ont entrainé leur conception. (Toutes sont jouées par la même actrice, Tatiana Maslany, d’ailleurs, et c’est assez bluffant à voir)
    Cosima, la scientifique homosexuelle, donc, est l’une de ces clones – on voit aussi apparaitre en saison 2 un autre clone qui est un homme transexuel. Toutes les autres sont cisgenres et hétérosexuelles.
    La série prend donc fait et cause pour une homosexualité et une identité de genre qui est entièrement construite socialement, et absolument pas liée à la « nature génétique » de l’individu.
    Plus globalement, bien que génétiquement identiques, toutes les clones ont des personnalités et des convictions radicalement différentes en fonction du milieu dans lequel elles ont grandies. Donc on est là aussi dans le plaidoyer pour une individualité intégralement construite socialement.
    Je trouve cette vision assez rafraichissante vu que quand on représente des clones dans la SF, c’est généralement comme une armée d’humains tous identiques et déshumanisés.

    FIN SPOILER

    #33381 Répondre
    Arroway
    Invité

    SPOILER (à vos risques et périls)

    Ce qui me semble intéressant dans Orphan Black, c’est que la série raconte l’histoire de clones qui ne se rencontrent qu’une fois adultes et qui enquêtent ensemble sur les circonstances douteuses qui ont entrainé leur conception. (Toutes sont jouées par la même actrice, Tatiana Maslany, d’ailleurs, et c’est assez bluffant à voir)
    Cosima, la scientifique homosexuelle, donc, est l’une de ces clones – on voit aussi apparaitre en saison 2 un autre clone qui est un homme transexuel. Toutes les autres sont cisgenres et hétérosexuelles.
    La série prend donc fait et cause pour une homosexualité et une identité de genre qui est entièrement construite socialement, et absolument pas liée à la « nature génétique » de l’individu.
    Plus globalement, bien que génétiquement identiques, toutes les clones ont des personnalités et des convictions radicalement différentes en fonction du milieu dans lequel elles ont grandies. Donc on est là aussi dans le plaidoyer pour une individualité intégralement construite socialement.
    Je trouve cette vision assez rafraichissante vu que quand on représente des clones dans la SF, c’est généralement comme une armée d’humains tous identiques et déshumanisés.

    FIN SPOILER

    Il y a aussi un garçon trans dans un des épisodes.
    Après, il me semble que toutes les clones ne sont pas génétiquement identiques (il y a des petites variations de l’une à l’autre ; ce qui donne par exemple que Sarah n’est pas stérile contrairement aux autres clones ou plus simplement que leurs cheveux sont différents).
    Au sujet de « l’individualité est intégralement construite socialement », je conseille la lecture de Julia Serano à propos d’une approche holistique du genre qui est particulièrement rafraîchissante et permet de recomplexifier la question au-delà d’une opposition nature/culture : http://juliaserano.blogspot.no/2014/03/what-is-holistic-feminism.html

    #33384 Répondre
    Altair
    Invité

    Oui j’avais mentionné l’homme transexuel.
    Et c’est vrai qu’elles sont censées avoir de petites différences génétiques – le fait que certaines soient fertiles et d’autres non, certaines malades et d’autres non.
    Mais cependant le fait qu’elles soient toutes jouées par la même actrice, et le fait qu’elles semblent toutes être le produit de l’environnement dans lequel elles ont grandi laisse penser à mon avis que pour les créateurs de la série, l’orientation sexuelle et le genre ne sont pas innées.

    Alors, certes, c’est une façon de voir en effet assez simpliste, et le déterminisme social est montré notamment de manière caricaturale (forcément, comme Sarah et Felix ont grandi dans un foyer, donc elle est arnaqueuse professionnelle et une mauvaise mère au début de la série, et lui se prostitue pour arrondir ses fins de mois. C’est cliché, mais au moins ce n’est pas vu de manière négative, c’est déjà ça)

    Mais je trouve néanmoins assez rafraichissante et efficace pour lutter contre bon nombre de préjugés cette manière de dire qu’on n’est pas prédéterminés à la naissance et que tout est possible ensuite, et que c’est naturel et positif.

    #33387 Répondre
    Skratsch
    Invité

    Concernant la vie d’Adèle, ayant beaucoup aimé la bd, j’ai eu beaucoup de mal avec le film. Je peux passer outre le fait qu’Abdellatif Kechiche ait décidé de retirer toute la poésie du récit d’origine pour la remplacer par une vision assez froide très « documentaire sur la vie des petites gens vue par les moins petites gens » qu’on retrouve beaucoup dans le cinéma français, c’est une question de goût personnel et le réalisateur a tout à fait le droit d’adapter l’oeuvre selon sa propre vision.
    Concernant les scènes de sexe interminables, je me suis surtout senti extrêmement mal à l’aise pour les actrices qui d’après ce qu’elles en ont dit a posteriori ne savaient pas vraiment à quoi elles s’engageaient à l’avance et qui ont dû céder aux exigences du réalisateur à force de pressions. Et si je comprends que l’on puisse se servir de ces scènes dans une optique « vie quotidienne », ça ne justifie pas vraiment leur longueur, on aurait tout aussi bien pu consacrer autant de temps à montrer Adèle et Emma faire la cuisine, remplir des feuilles d’impôts ou travailler.
    Je me suis également quelque peu interrogé sur la scène finale, qui m’a donné l’impression de laisser entendre qu’Adèle pourrait voir tous ses problèmes résolus si elle retournait à une relation hétéro ce que, en faible femme à l’esprit irrationnel, elle était incapable de comprendre, mais peut-être que je surinterprète trop.

    #33389 Répondre
    Altair
    Invité

    oui je partage votre avis sur les scènes de sexe – je vois où était l’intention, mais ça me semble raté et effectivement assez révoltant du point de vue des actrices.

    Pour la scène finale, je me suis posée la même question, j’ai eu assez peur à un moment… mais finalement elle repart seule, donc je pense que l’intention était peut-être plus de souligner soit la bisexualité d’Adèle, soit de souligner qu’elle a toujours une tentation de la « normalité hétérosexuelle » qui n’est finalement qu’un leurre comme le montre sa relation avec le type hyper craquant du début du film.

    Moi la scène qui m’a gênée c’est plus l’engueulade magistrale entre Adèle et emma, où les insultes violemment misogynes fusent – c’était horrible et interminable, cela m’a fait sortir du film et j’ai été tentée de la passer en avance rapide. (Et là aussi les actrices se sont plaintes d’avoir dû rejouer la scènes 100 fois et de se porter des coups non simulés pour des raisons de « cinéma vérité »)

    Plu j’y repense et plus j’ai des sentiments ambivalents avec ce film. Il va vraiment falloir que je me procure la BD.

    #33390 Répondre
    bender
    Invité

    Altair il faut absolument que tu lises cette magnifique bédé.

    Au fait j’ai essayé de regardé la vie d’Adèle j’ai tenu environ une demi-heure. C’est bien joué mais mou sans impression de suivi entre les scènes. Mais ce n’est que partie remise. Car je veux quand même voir ce que donne mon personnage préféré à savoir Emma.

    Au sujet des séries Attention mega-spoiler :

    Il y a les 100. Dans la saison 2 Clarke qui est tout de même le personnage centrale embrasse une autre femme. Alors que généralement s’il y a un gay dans une fiction c’est plutôt un rôle secondaire comme dans Buffy, un peu comme le quota ethnique.

    #33397 Répondre
    Meg
    Invité

    Vu récemment « Drool » une comédie lesbienne et misandre qui m’a bien fait rire.

    drool

    J’ai trouvé tout de même que le personnage joué par Jill Marie Jones ressemblait à une « Manic Pixie Dream Girl » mais au lieu d’être une femme qui sert à mettre en valeur un personnage masculin, ici c’est une femme noir qui endosse ce rôle vis à vis d’une femme blanche. Il y a un coté outré et caricatural assumé dans ce film et le personnage de Jill Marie Jones semble irréelle alors peut être que ca aggrave l’effet de « Manic Pixie Dream Girl ». En tout cas le film m’a fait un bien fou à visionner, j’avais besoin d’une bonne dose de misandrie et de cis-hétérophobie et il a comblé mes attentes de ce coté là.

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