Répondre à: Les Grands Esprits d'Olivier Ayache-Vidal : le retour du white teacher savior

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NotYourPOCToken
Invité

Le ton a changé uniquement à partir du moment où vous avez insisté sur les origines du personnage incarné par Isabelle Adjani. Echanger des opinions est une chose mais devoir débattre sur des faits, c’est désagréable. Tout comme devoir se répéter puisque dès mon premier message, j’ai dit que le plus gênant dans ces films, en plus du côté sauveur, c’était la représentation catastrophique des élèves racisés. C’est aussi agaçant que de se voir opposer des arguments qu’on a déjà entendu 150 fois, dès lors qu’on essaie de dénoncer la façon dont sont représentés les personnes non blanches vs. les personnes blanches au cinéma comme l’argument de la réalité utilisé par Ploquiploc dan ce même topic :
« Pour moi, ce film montre de tristes moment arrivant pour de vrai. »

« Ce film parle d’une réalité. Allez en banlieu et vous verrez. »


Ou celui des injustices sociales comme dans les commentaires de la bande-annonce du film à la question « pk c’est toujours les noirs les mauvais élèves ? » :

« Parce que étant majoritairement issu de l’immigration, ils ne disposent pas des meilleurs conditions socio-économiques. ne disposant des meilleures conditions socio-économiques, ils ont moins facilement accès à la culture et leurs parents ont rarement des grands diplômes. En résulte un capital de culture général moindre, une curiosité et un intêret pour ce qu’ils pourraient apprendre à l’école moindre.  »

Réponse typique de gauchistes racistes et paternalistes, qui fait qu’à chaque fois qu’une fille noire s’exprime bien, comme dans le documentaire du trailer que j’ai posté ci-dessus, ces mêmes personnes supposent automatiquement qu’elle vient d’un milieu bourgeois ultra privilégié alors que ce n’est pas le cas, c’est juste eux qui ont intégré ces clichés racistes et qui se cachent derrière l’argument de la classe (un début de réponse pour Douffie Shprinzel).

Tout ça pour dire que ça fait suffisamment longtemps que je suis, ce site, pour être lassée de certaines réponses balancés systématiquement et auxquelles prennent le temps de répondre les créateurs du site sans se fatiguer malgré tout l’apport d’analyses et de ressources gratuites accessibles à « tous ».

Donc oui, à un moment, je m’adapte à la façon dont mon interlocuteur s’adresse à moi et quand la personne est trop perchée comme Ploquiploc, je préfère arrêter de discuter.

Parce que désolée de paraitre cynique mais le cinéma français dans son ensemble est raciste et évolue très très lentement sur les questions de la représentation à un point que même si Hollywood l’est aussi, leur fiction restent plus progressistes que les nôtres dans l’ensemble hormis les long-métrages sur l’éducation. Et ce qu’il y a de bien aussi, c’est que les universitaires, participent aussi à la critique de ces contenus.

En France, combien d’universitaires font ça? En ont-ils même la possibilité, et quand ils ou elles le font, les prend au sérieux en diffusant leur travail et en les rémunérant? La réponse est non et c’est grave.

Donc oui, je suis agacée par cette situation, parce que les choses n’évoluent pas réellement, et ça se ressent dans mes réponses, parce que ça fait trop longtemps que ça dur.

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