Apprentie Réalisatrice/Scénariste recherche témoignages.

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  • #41823 Répondre
    Poppy S.
    Invité

    @milu :
    Houla, désolée pour la réponse tardive! ^^’
    Pour le moment, le projet est mis en pause a cause d’une future opération et d’autres idées (un scenario de gamejam + un début de roman qui vient de poindre son nez. J’envie les gens sans imagination parfois! ^^) .

    Toutefois, j’ai avancé sur le segment « Fringale Sentimentale » (que j’aime décrire comme « l’infortunée » rencontre entre « Amélie Poulain », les comédies musicales de Demy et « la petite boutique des horreurs » de Frank Oz (si vous avez vu ce dernier, vous aurez une bonne idée de la  »gueule » de la transplantation!) avec un chouilla de Gondry pour les effets speciaux en  »carton » (les scènes  »gores » sont plus poétiques d’autre chose: les organes étant volontairement non réalistes (papiers découper, patchworks rosâtre, expressions prises au littérales (oue’p, un.e des amant.e.s a des papillons qui volettent dans l’estomac!) pour montrer l’état mental du perso qui essaie désespérément de se dissocier de ce qu’elle fait pour survivre.) qui est clairement le plus construit jusque là, même si une scène « crucial » (le moment ou « l’héroine » (celle du segment, pas celle qui relie les histoires entre elles) et sa petite copine vont coucher ensemble pour la première fois et celle-ci lui révèle son  »fantasme » caché de toujours. C’est censée entre une scène extrêmement touchante ou la protagoniste réalise qu’il ya plus bizarre qu’elle et qu’elle peut être aimée pour ce qu’elle est.) m’embête sur le plan politique a cause du fantasme en question (vous en connaissez beaucoup, des nanas qui rêvent de se faire dévorer par l’amour de leur vie ?) : comment faire pour éviter de tourner ça en truc racoleur ? ^^’

    #41899 Répondre
    milu
    Invité

    Ahah l’herbe est toujours plus verte, moi j’aimerai en avoir un peu plus de la fantaisie, de la créativité… gloire aux raconteur.euses d’histoires, à votre magie noire mystérieuse et indispensable!

    Ce fantasme de consomption charnelle ça fait penser au poème « Anactoria » de Charles Algernon Swinburne. Il écrit par la bouche de la poétesse grecque Sapho une ode imaginaire à son amante, et part assez loin dans un fantasme de cannibalisme enfiévré. je trouve ce poème super dérangeant mmmais aussi trop beau. pas très choupi cela dit :/ mais, si jamais ça t’inspire.

    Hmmmm puisque on parle histoires: le cannibalisme représente certainement quelque chose pour toi, une métaphore?? en tout cas, moi là ça me fait penser à la façon dont les histoires racontées par d’autres me constituent, comme l’énergie des histoires qui me touchent se métabolise et modifie mon corps, comme je ressors changé de chaque film, chaque livre, chaque chanson qui m’a ému. On dit qu’on se nourrit d’histoires, elles procurent parfois un plaisir très sensuel. une histoire peut être délicieuse, savoureuse, piquante, amère. Les écrivain.es disent souvent avoir mis du sang et de la sueur dans leurs histoires, parlent d’accouchement, d’une excroissance d’elleux-mêmes, plus ou moins détachable lorsqu’elle est mûre; de ce côté là aussi il y a un rapport charnel. et que dire d’une histoire que personne ne lirait? quel créateur.ice se satisfairait de ça? dans toute histoire il y a un échange proposé: j’écris pour toi, tu lis pour moi. Le corps est engagé de part et d’autre dans cette interaction vachement intime.

    Peut-être que cette femme contient une histoire, ou mille histoires, qui la brûlent de l’intérieur, qu’elle n’ose en parler à personne tant elle a peur qu’on ne l’écoute pas, que ça n’intéresse personne de vibrer à l’unisson des paroles qu’elles voudrait dire. Après une vie d’un tel refoulement, quand elle parvient enfin à se sentir en confiance avec quelqu’un, il ne lui suffira peut-être plus d’être mordillée tendrement: elle veut être entièrement et sauvagement dévorée tant il lui semble ne plus faire qu’une avec cette marée de mots et d’émotions qui ont un besoin débordant de sortir.

    ça c’est juste moi ce que cette idée m’évoque 😉

    Mais, du moment où ta personnage est profondément humaine, c’est-à-dire que même si en surface la situation représentée est complètement psyché, loufoque, fondamentalement elle représente des désirs, besoins, peurs etc tout à fait universels, alors tu n’as pas de souci à te faire, il n’y aura rien de racoleur, ça sera juste « vrai » et émouvant. Heu… selon moi???

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