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Affichage de 15 messages - 46 par 60 (sur 126 au total)
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  • #31765 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    « La Commune » (2000) de Peter Watkins.
    http://pwatkins.mnsi.net/commune.htm

    Ca parle de « La Commune de Paris » de 1871, ca dure 5H30, c’est du noir et blanc, à base d’improvisations, filmé dans un hangar, les acteurs non professionnels mettent 2h de film à arréter de bafouiller, il y a des vrais morceaux d’AG de comédiens dedans, le real n’a jamais retrouver de budget après…
    12 sur 10 sur l’échelle « Si On Faisait Une Chaine Humaine En Chantant Des Textes Contre Le Harcellement Scolaire Pour Creer l’ONU Interspéciste Et Dire Qu’On Y Etait ».
    Mais c’est bien, parfois génial, toujours instructif.

    (voir aussi « The War Game » du meme réal sur sujet différent http://www.dailymotion.com/video/x1kwz5u_the-war-game-peter-watkins-1965_tv)

    @meg: j’ai pas fini de l’exploiter mais merci pour le lien http://flavorwire.com/467279/50-essential-feminist-films/view-all qui regorge de bons et très bons films que je connaissais pas.

    #31768 Répondre
    meg
    Invité

    Très bon film « La Commune » Merci joffrey pluscourt de l’avoir signalé. Je ne l’aurais pas pensé comme un film féministe parce qu’il est riche de nombreux sujets politique pas forcement féministes mais le film est clairement aussi féministe et à toute sa place ici.
    Et Merci de me rappeler ce lien que je n’ai pas fini d’exploré non plus et qui va me faire grand bien après l’horrifique visionnage de la bande annonce de « Nos femmes ».

    #31770 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Je me doutais que beaucoup le connaissais déja.
    Je cherchais 1 truc anar pour le 1er Mai. Juste pour info, j’avais pensé à autre classique bien chéper mais plus facile d’acces « l’an 1 » de gébé, mais sa vision m’a rappelé qu’il étais très le « male archie », avec femmes bourgeoises et/ou réduites à demander l’avis d’un mec.
    (en illustration https://www.youtube.com/watch?v=_lgJbU3J7hw#t=60m50s pour rire jusqu’à « mais ca serais mieux si la fille avait les yeux bandées » citation éxacte 🙂 )

    Dsl pour « Nos femmes », peu de chance que je le voit, merci mais j’ai déja mon razzie feminist award de l’année avec « Good Kill » de Andrew Niccol et sa scene de redemption particulièrement infame (et un « hit me little bitch! » gratuit d’une femme à son mari dans une autre scène). J’ai pourtant des potes qui me l’avait conseillé comme « corrosif » et « de gauche ».

    #31864 Répondre
    deka0359
    Invité

    merci beaucoup pour les infos.

    #31865 Répondre
    meg
    Invité

    Le dernier Mad Max: Fury Road (que je n’ai pas encore vu) semble féministe. Les masculinistes sont aux abois si on en croie cet article en anglais :
    http://www.dailydot.com/geek/reviewer-reaction-mad-max-sexism/

    #31867 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Si on a droit aux liens (et pétitions) sur des films pas vus 😉

    http://www.slate.fr/story/101575/cinema-desplechin-cannes-trois-souvenirs
    ( \o/ #Réhabillitez « Jimmy P., Psychothérapie d’un Indien des plaines  » \o/ )

    Sur le dernier Mad Max: Fury Road (que je n’ai pas encore vu) qui semble féministe, on peut alors penser à la trilogie Aliens.

    #31872 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    @ Joffrey

    Par rapport à la « trilogie Alien », personnellement je ne la trouve pas féministe pour un sou. Par contre si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille le 4ème volet « Alien : Resurrection » (réalisé par Jean-Pierre Jeunet et écrit par Joss Whedon), qui est pour le coup assez féministe je trouve (ou du moins beaucoup plus que les 3 précédents…). On le sent dès l’affiche d’ailleurs :

    affiche alien resurrection

    #31875 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Mouais mes confuses « quadrilogy » au temps pour moi.

    Dans mes souvenir dans le 1, Ripley tue l’alien et a des codes de feminité peu tradi. ( l’affiche on sent venir une histoire d’oeuf vert, mais il a surtout un role secondaire)

    Dans le 2, le soldat le plus bad ass est une latino avant que ca devienne un cliché du genre, il y a une « reine » en méchant, Ripley commande, comprend, sauve…
    (une affiche à base de femme et de petite fille)

    Dans le 3, Ripley s’impose dans un milieu exclusivement masculin, échappe à un viol et a une compagnie militaro commerciale qui veut la réduire à sa maternité interspéciste, devient le héros sacrificiel.
    (une affiche avec un logo ou une femme ca dépend)

    Le 4 je ne saurai dire mieux que vous.

    Apres ca fais moins militant que de médiatiser l’emploi de consultant d’Eve Ensler comme Mad Max 4, mais le simple fait de coller une actrice sans décolter en héroine et productrice d’une série d’action vaut le coup d’oeil je vous conseil au moins de le google image.

    #31880 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Je voulais feed le fil anti colonial mais je suis tomber la dessus:

    Remparts d’argile est un film franco-algérien réalisé par Jean-Louis Bertuccelli, sorti en 1971. Le film reçut le Prix Jean-Vigo et représenta la France aux Oscars.

    Ca contient une scène d’égorgement de mouton face caméra.

    #32350 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Je voulais feed le fil anti colonial mais je suis tomber la dessus:

    Moolaadé est un film sénégalais, en coproduction avec la France, le Burkina Faso, le Cameroun, Maroc et la Tunisie, réalisé par Ousmane Sembene, sorti en 2004.

    Le film traite des mutilations génitales féminines, pratiquée dans certains pays africains : il montre la confrontation du moolaadé, le droit à la protection, et de la salindé, l’excision traditionnelle.

    #32639 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    Une liste de films récents réalisés par des femmes (établie par un collectif de réalisatrices indépendantes) :

    http://blogs.indiewire.com/thompsononhollywood/female-directors-pick-their-favorite-films-made-by-women-20150709

    #33287 Répondre
    Meg
    Invité

    Je découvre ce soire Deepa Mehta avec le film « Water » qui est le dernier d’une trilogie.

    Le film se déroule dans l’Inde coloniale de 1938, au moment où Gandhi arrive au pouvoir. L’histoire commence le jour où Chuyia, âgée de 7 ans, perd son mari et est envoyée dans une maison où les veuves hindous vivent en pénitence. Agées de 18 à 80 ans, ces femmes « paria » à la tête rasée, mendient pour manger et passent leur temps à prier en attendant la mort.
    L’arrivée de cette enfant curieuse et innocente va affecter la vie des autres résidentes. Et notamment celle de Kalyani, une belle veuve qui tombe amoureuse de Narayan, un jeune idéaliste, disciple de Gandhi.
    Peu à peu, la présence de Chuyia va ébranler tout ce qu’elles se sont résignées à accepter et les pousser à se révolter contre la tyrannie de ce mode de vie dépassé et controversé.

    Je n’ai pas encore trouvé les autres films de la trilogie :
    Fire

    Sita est une toute jeune épouse qui croit à l’amour absolu. Mais Jutin son mari a déjà la tête qui tourne pour une autre. Le frère de Jutin délaisse sa femme, Radha, fuit le désir et les plaisirs et trouve refuge chez un gourou. Tous vivent dans la maison familiale sous le regard sévère de la mère des deux frères, gardienne des traditions ancestrales. Révoltée, Sita refuse le silence et bouscule le fragile équilibre de la famille. Sa rebellion déteint sur Radha et les deux femmes se rapprochent progressivement.

    Earth

    Lahore, 1947. Après avoir colonisé l’Inde pendant trois siècles, les Britanniques s’apprêtent à lui rendre son indépendance en la divisant : d’une part le Pakistan musulman, de l’autre l’Inde à majorité hindoue.

    Lenny est la fille unique et choyée d’une famille parsie aisée de Lahore. Handicapée à la jambe à suite d’une polio, celle que tout le monde appelle « Lenny baby » malgré ses huit ans, participe peu aux jeux des autres enfants et suit sa nourrice Shanta dans ses promenades. C’est ainsi qu’elle l’accompagne tous les jours au parc où elle retrouve un groupe d’admirateurs que la grâce et la beauté de la jeune hindoue fascinent. Hindous, musulmans ou sikhs, les jeunes gens rivalisent d’imagination et d’humour pour attirer son attention tout en restant bons amis. Deux d’entre eux, musulmans, sortent du lot : Dil Navaz, appelé « Ice Candy Man », est un vendeur de sucrerie, filou, charmeur et poète à ses heures, il a subjugué Lenny ; Hassan, le masseur, est plus réservé, plus réfléchi et attentif aux autres.

    Mais cette vie tranquille et harmonieuse ne peut résister aux bouleversements ambiants. Petit à petit, les plaisanteries entre copains deviennent plus âpres, chacun se renfermant sur sa communauté qu’il défend avec ardeur. La ville se remplit de cohortes de réfugiés musulmans essayant d’échapper aux tueries tandis que les hindous et les sikhs fuient Lahore devenue pakistanaise. Les nouvelles des massacres exacerbent les haines. Lahore est de théâtre de scènes d’une violence inouïe : des sikhs écartellent un musulman, bientôt vengé par l’incendie de maisons hindoues… Dil Navaz attend vainement ses sœurs à la gare, quand leur train arrive enfin, il ne peut que constater qu’il est empli des cadavres de ses occupants : hommes et enfants baignent dans leur sang, les seins des femmes ont été tranchés et jetés dans des sacs de jute. Cette vision d’horreur, ajoutée à la jalousie de se voir supplanté par Hassan dans le cœur de Shanta, transforme « Ice Candy Man » en impitoyable chef d’émeutiers exigeant de la mère de Lenny qu’elle dénonce ses employés hindous. C’est la trop confiante « Lenny baby » qui lui livrera Shanta.

    #33380 Répondre
    Altair
    Invité

    Il me semble qu’il manque dans cette liste les classiques du cinéma « Thelma et Louise », de Ridley Scott, qu’on ne présente plus, et « Johnny Guitare » de Thomas Ray.

    c’est amusant de voir d’ailleurs que Johnny Guitare porte le nom d’un personnage important certes, mais secondaire par rapport aux deux vraies héroïnes de ce classique du western, interprêtées par Joan Crawford et Mercedes McCambridge. La page wikipedia le mentionne d’ailleurs comme étant le seul western féministe de l’histoire du cinéma à ce jour.
    C’est par ailleurs une parabole du McCarthysme, sortie en pleine chasse aux sorcières.

    Bref, un film dont l’image, qui sent bon le studio carton pâte et le technicolor, a beaucoup vieilli – mais dont le propos est resté très intéressant, surtout replacé dans le contexte de l’époque.

    Avec, en bonus, la magnifique chanson titre interprêtée par Peggy Lee.

    #33667 Répondre
    nadia
    Invité

    Un excellent film d’une réalisatrice espagnole chus guttierez :EL CALENTITO.
    Sara découvre comment sortir d’une vie conventionnelle et ennuyeuse, le jour où elle tombe sur le groupe de rock féminin Les Sioux qui se produit régulièrement dans le club le plus populaire du Madrid des années 80, El Calentito. Par chance, elle devient chanteuse du groupe, mais ses débuts sur scène sont programmés pour la nuit du 23 février 1981, la nuit historique de la tentative de coup d’Etat.

    J’étais tombée dessus par hasard, petit film d’une réalisatrice pas connue, il vaut vraiment le coup d’œil !

    #33672 Répondre
    joffrey pluscourt
    Invité

    Merci pour EL CALENTITO et Johnny Guitar qui sont bien cools. (je connaissais Thelma et Louise et la trilogie Deepa Mehta).

    Pour avoir chercher une filographie introductive à la colonisation anglo-indienne je peut signaler:
    « Mahanajdeva » et « Charulata » de Satyajit Ray sur l’émancipation face au patriarcat hindou.
    Les films de Aparna Sen et Rituparno Ghosh dont je ne suis pas franc fan (je n’ai as retenu les titres) mais qui sont indubitablement féministes.
    Rituparno Ghosh a aussi une dimension anti homophobe, notament en fin de carrière. D’après wikiédia, réalisateur très populaire, il est une icone lgbt indien, a fait un coming up public et a vecu la fin de sa vie comme femme transgenre.

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