Films, séries et autres Féministes

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  • Ce sujet contient 125 réponses, 4 ps. et a été mis à jour pour la dernière fois par oom, le Il y a 4 années, 5 mois.
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  • #33971 Répondre
    Troispommes
    Invité

    J’oubliais « l’agent Crabtree » élevé par des prostituées. Dans la dernière saison, il sort avec une strip-teaseuse et doit affronter le moralisme de ses collègues qui estiment que celle-ci ne sera pas une bonne mère pour ses enfants et qui tentent constamment de le caser avec une autre contre l’avis de Julia Ogden.

    #34134 Répondre
    Miss Understood
    Invité

    J’ai vu « Le voyage de Fanny » hier et j’ai accroché. Test de Bechdel passé haut la main, une protagoniste héroïque, aucun personnage féminin sexualisé… Après, peut-être qu’il y a des tas de gens qui ont détesté. On était à peine dix dans la salle!

    #34157 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    J’ai vu « Notre petite soeur » (de Hirokazu Koreeda, sorti en 2015) sur lequel on peut trouver pas mal de choses à redire niveau féminisme mais qui me semble quand même intéressant, notamment dans le portrait totalement positif d’une sororité où les quatre femmes se soutiennent toujours, vivent ensemble et se passent au final plutôt très bien des hommes, qui restent en marge du film. Rien que ça, je trouve que ça reste assez rare.

    our little sister

    #34264 Répondre
    Clara
    Invité

    Mon éveil féministe tardif repose notamment sur des œuvres dramatiques : la condition sordide de la femme prostituée et qui en crève, la mère délaissée qui crève, la femme qui avorte et qui crève, celle qui permet aux femmes d’avorter et qui crève, etc. L’Histoire avec sa grande hache.

    Aujourd’hui, je n’en peux plus et c’est tout bête j’ai le besoin régressif de regarder enfin la construction positive d’une héroïne.

    Désormais, j’ai besoin de la pugnacité du personnage de Lale de Mustang pour me sentir bien. J’ai aussi besoin du courage de Ree Dolly dans Winter’s Bone.

    J’ai besoin de ces modèles héroïques qui m’ont fait défaut dans la littérature et le cinéma dans ma jeunesse.

    #34265 Répondre
    Miss Understood
    Invité

    Il y a plusieurs années, j’ai vu quelques épisodes de la série Vice-Versa.

    http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=594.html

    A la suite d’un accident, Thomas, un ado, se transforme parfois en fille de façon aléatoire. Conséquence: il ne voit plus les codes genrés de la même manière quand il passe de l’autre côté.

    Dans un épisode, il hésite à s’inscrire à un concours de danse (parce qu’il a peur des moqueries) mais finit par s’éclater dans cette activité « de fille ». Dans une autre, il se met à draguer lourdement des inconnues mais passe soudain en mode fille et se rend compte qu’être dragué-e lourdement, c’est pénible…

    Peut-être que mes souvenirs me trompent mais il me semble que c’était intéressant.

    #34283 Répondre
    Arroway
    Invité

    La série Being Mary Jane :
    Mary Jane est une présentatrice télé qui a son propre talk show. La série suit sa vie sentimentale, les relations avec sa famille et son boulot.

    Pour ce que je peux en juger, c’est très intéressant d’un point de vue féministe noir, surtout la deuxième saison où la personnage principale tient des discours et des positions explictement politiques sur des questions féministes et anti-racistes noires.

    #34287 Répondre
    bender
    Invité

    Vous ne parlez pas d’animés !

    Pourtant il y en a qui méritent l’étiquette de féministe :

    – Blacklagoon : série bourrine de gangsters et de pirates de la mer de chine. Il y a autant de personnages féminins que masculins dont des combattantes et même des meneuses. Les femmes n’y sont pas (toujours) sexualisées. De plus dans le couple vedette la femme est une guerrière protectrice envers son homme, qui lui est plutôt faible en combat mais bon négociateur.

    – Claymore : dans un monde héroic fantaisy les claymores sont des guerrières magiques traquant des espèces de monstres, les Yomas. A une exception prêt tous les héros sont des… héroines. Cerise sur le gateau les dirigeants des claymores sont des hommes manipulateurs, et exploiteurs particulièrement décriés contre lesquels les héroines se révoltent.

    – Bamboo blade : destinée aux plus jeunes, elle met en scène le quotidien d’une équipe féminine de kendo au lycée. Les jeunes filles ont des personnalités variées et loin des clichés habituels. D’ailleurs une seule a une histoire d’amour avec un garçon très éloigné du prince charmant classique. Une romance yuri (lesbienne) serait également suggérée.

    #34288 Répondre
    Miss Understood
    Invité

    Même pas encore en salles, le remake de « SOS Fantômes » est déjà critiqué comme « misandre » (entre autres parce que Chris Hemsworth y joue un rôle comique, celui du réceptionniste beau mais stupide). Il y a pas mal de personnes qui trouvent le film prometteur (quatre femmes dont une noire dans les rôles principaux, passionnées de sciences et apparemment pas sexualisées). On verra bien ce que ça donnera.

    Pour info, l’actrice Leslie Jones a été la cible d’une campagne raciste sur twitter. Elle a tenu tête aux trolls et twitter a fini par bannir le chef des trolls.

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/20/twitter-bannit-un-journaliste-pro-trump-apres-la-campagne-raciste-subie-par-l-actrice-leslie-jones_4972211_4408996.html

    http://fr.web.img6.acsta.net/c_215_290/pictures/16/06/17/10/13/235607.jpg

    #34321 Répondre
    Prospé
    Invité

    Je suis très surprise de ne pas entendre parler ici de Madam Secretary, une série américaine sur une femme, Elizabeth McCord qui occupe le poste de Secrétaire d’État (donc en charge de toute la diplomatie américaine). On la suit dans sa vie professionnelle où elle privilégie la plupart du temps le dialogue à la guerre et dans sa vie privée où, mère de famille et épouse, elle vit les valeurs féministes d’égalité, autant dans dans sa relation avec son mari Henry qu’avec ses trois adolescents (deux filles et un garçon). Son mari, professeur de théologie, est montré comme étant la personne qui prend soin des enfants dans leur situation (soutien émotionnel entre autre) et il n’est en rien diminué comme personne pour autant. Elizabeth et Henry sont les leaders de la famille et communiquent énormément.

    La série met de plus en valeur des personnages racisés: sa chef des communications est noire, son rédacteur de discours est d’origine asiatique (sans que ses origines précises soient spécifiées) et son secrétaire personnel (rôle traditionnellement joué par une femme) flotte un parfum gay ambigu, sans qu’il veuille faire son coming-out dans un sens ou dans l’autre. Les personnages féminins sont habillés normalement (pas de décolletés excessifs!) et les problématiques des droits de la femme, entre autre, sont abordées de front dès le premier épisode.

    Certes, tout n’est pas parfait dans cette série, les Américains tiennent le haut du pavé et on a du mal à entendre parfois la voix des autres peuples, tous les personnages féminins sont parfaitement minces et sans rides (même l’actrice qui joue sa chef de cabinet et qui doit avoir dans la cinquantaine), on aborde peu la question des rapports de domination économique et politique et l’aspect féministe de la série diminue un peu quand le personnage d’Henry prend plus d’importance dans la deuxième saison. Par contre, on peut dire que les personnages principaux vivent selon des valeurs féministes, sans doute pas parfaitement, ni de manière militante, mais on le sent, autant dans la façon dont Elizabeth vit avec sa famille que dans la façon dont elle mène son département (si elle prend les décisions au final, elle écoute toujours les opinions de son équipe et elle privilégie le dialogue et la diplomatie aux armes).

    Bref, une série que personnellement, j’aime beaucoup!

    #34323 Répondre
    Philly
    Invité

    Pour les personnes qui s’en sorte avec l’anglais il y’a la web série Issa rae  » The misadventures of an awkward black girl  » sinon elle a une série produite par HBO qui devrait être diffusée cet automne. J’ai hâte.

    #34353 Répondre
    Robin
    Invité

    Miss Understood j’ai récemment vu la bande d’annonce et j’ajouterais un bémol. Effectivement on a un groupe de femmes mises en avant mais toujours avec des racisés en infériorité numérique quand même. Comme Leslie Jones est la seule noire alors elle joue donc la femme noire en colère : dans la bande d’annonce on la voit s’énerver à des fins comique… Je me permet aussi de vous faire remarquer qu’elle est la seule à venir de la rue (je ne sais pas si c’est bonne ou mauvaise chose) alors que les autres blanches sont des scientifiques. Une bonne volonté féministe mais en terme de racisme c’est pas encore ça 🙁

    Pour ce qui est du sujet voilà une petite liste de films qui m’ont semblé féministe : Apprenti gigolo, Jane Eyre de Cary Fukunaga, La dame de fer (pas encore vu), Lou journal infime, The Call et la série Sydney Fox l’aventurière.

    J’ai vu que des gens ont proposé Don Jon. Pourquoi ?

    #34354 Répondre
    Prospé
    Invité

    Je ne dirais pas que La dame de fer est un film féministe. C’est un film sur une femme, certes, mais c’est plus l’histoire d’une self-made woman qu’autre chose. Elle a fait son chemin et sa place, mais peu de chose pour les femmes et on ne la voit pas se battre en tant que femme, mais en tant que personne. D’ailleurs, elle ne parle pratiquement qu’à des hommes tout au long du film. Il passe le Bechdel test, mais uniquement avec des personnages très secondaire à l’histoire, sa fille entre autre.

    #34356 Répondre
    Robin
    Invité

    Merci Prospé pour cette explication 🙂

    #34357 Répondre
    Prospé
    Invité

    De rien!

    En passant, ça reste un très bon film, à voir, même s’il n’est pas féministe. 😉

    #34490 Répondre
    bender
    Invité

    Récemment j’ai revu Tank Girl, un film d’action post-apo. Et il mérite bien son étiquette de féministe.

    Le héros est une héroïne. Elle est badass, pas particulièrement érotisée, et dispose d’un sacré sens de la répartie. Parmi les méchants on trouve un adepte du harcèlement sexuel, qui en prend pour son grade. Chez les sidekicks le plus compétent et important est une femme. Et cerise sur le gâteau l’héroïne ne finit pas avec un badboy mais un niceguy.

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