Victimes des serial killers

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  • #41495 Répondre
    Anne, ma soeur Anne
    Invité

    Bonjour,

    Il me semble qu’il y a eu (qu’il y a ?) un fort engouement pour les serial killers et de ce fait, dans de nombreuses séries policières, il nous a été donné de voir des corps de femmes découpés, mis en scène de façon artistique, lentement étranglés, etc… La majorité des serial killers étant des hommes (leur mère est souvent mise en cause / respondable) , la majorité des victimes sont des femmes, et on passe ainsi d’une victime à l’autre, sans s’appesantir sur la vie des femmes qui ne sont plus que des corps pour se concentrer sur cet esprit génial qu’est le serial killer.

    Je me demande pourquoi les corps des femmes ne sont pas cachés: dans quelques séries et films où il est question de pédophilie, les photos, jeux sexuels et actes sont suggérés, parfois succintement décrits mais pas montrés (et heureusement).

    Je me demande aussi s’il existe des séries dans lesquelles on accorde une place plus importante aux « victimes » et où le serial killer n’est pas déifié.

    #41497 Répondre
    bender
    Invité

    – Freeway : un vieux film américain avec Reese Witherspoon. Une jeune adolescente échappe et blesse un tueur en série, qui veut se venger. On voit essentiellement le point de vue de la victime. De plus même si le tueur est intelligent, il tire surtout avantage des conventions sociales. Lui est des classes aisés et l’autre une pauvre illétrée, alors forcément sa parole a plus de poid face à la justice. Bref ce n’est pas un génie du crime

    – J’ai rencontré le diable : dans ce film coréen un tueur en série tue la femme d’un membre des services secrêts, qui cherche à se venger. Le tueur n’est pas un hannibal Lecter raffiné et surdoué. C’est un gros beauf plus proche d’Emile Louis (d’ailleurs il fait le même boulot). Et contrairement à ce qu’on pourrait croire au vue du pitch la vengeance personnelle n’y est pas glorifiée au contraire. Et autant que je m’en souvienne il n’insiste pas trop sur les sévices du tueur dans le film.

    – L’obsédé : un homme solitaire séquestre une femme dont il est amoureux et qu’il espionne depuis longtemps. L’homme est montré comme quelqu’un de mauvaise foi, égoiste, et plein de préjugé. Alors que la victime elle fait preuve d’humanité et prend même en pitié parfois son géolier (sans en tomber amoureuse rassurez-vous).

    #41510 Répondre
    Anne, ma soeur Anne
    Invité

    Merci pour ces titres !

    #41802 Répondre
    Troispommes
    Invité

    Je plussoie sur Freeway que j’ai vu à l’époque et qui m’a beaucoup marqué.
    Déjà à l’époque, je trouvais que le côté social du film était bien développé et à travers toutes ces années, c’est resté un des meilleurs films que j’ai eu l’occasion de voir.

    P.S : il n’est pas si vieux que ça, si ?

    #41805 Répondre
    pat
    Invité

    Je n’ai vu ni Freeway ni L’obsédé, mais j’avais vu la moitié de J’ai rencontré le diable et arrêté parce que c’était vraiment trop affreux. Dans mon souvenir, le film se focalise sur la relation entre le tueur et le flic en mode « le plus monstrueux est-il vraiment celui qu’on croit? ». Le point de vue des femmes est totalement évacué et leurs viols sont instrumentalisés pour donner plus d’intensité à la souffrance du « héros » (le flic). Bref, pour moi c’était vraiment affreux comme film..

    #41817 Répondre
    bender
    Invité

    Pour Pat

    C’est vrai que les victimes féminines ne sont pas tellement mise en avant. Quant aux meurtres même s’ils sont crûs (voir racoleurs), ils n’ont pas une mise en scène « raffinée » comme par exemple dans le silence des agneaux ou seven. D’ailleurs la violence du film n’est pas esthétisée sur un plan général. Ce que je trouve positif.

    La dimension folie du tueur (et psychophobe par extension) est totalement absente.

    Quant à la relation entre le tueur et le policier, elle est décrite comme un concours de b… absurde. D’ailleurs (tant pis si je spoile un peu), le policier le regrette vraiment à la fin.

    Bref je pense que malgré certains défauts ce film se distingue du schéma habituel d’une façon plutôt positive.

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