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#5682
meg
Invité

Ne dit rien (te doy mis ojos)
Film dramatique espagnole réalisé par Icíar Bollaín, en 2003.
affiche du film ne dit rien
synopsis : Pilar s’enfuit dans la nuit de sa maison, située dans un quartier résidentiel de Tolède, en emmenant son fils d’environ huit ans. Elle part se réfugier chez sa sœur, une restauratrice d’art qui mène une vie indépendante avec son conjoint écossais, et qui réside dans la partie historique de Tolède. Pilar, victime de violence conjugale, tente de reconstruire sa vie et a commencé à travailler comme caissière dans l’église qui abrite la peinture L’Enterrement du comte d’Orgaz. Grâce à son nouvel emploi, elle commence à se rapproher d’autres femmes. Antonio, son mari, veut la récupérer. Il promet de changer et recourt à l’aide d’un psychologue. Pilar donne une autre chance à son mari et du coup s’oppose à sa sœur, qui est incapable de comprendre son attitude. Malgré les efforts d’Antonio pour suivre les conseils de la thérapie, sa personnalité violente et l’insécurité le pousse à bout et il finit par humilier publiquement sa femme en la déshabillant sur le balcon. Le film se termine avec une fin ouverte, dans laquelle Pilar, escortée par ses collègues, rassemble ses affaires pour commencer une nouvelle vie, tandis qu’Antonio regarde pensif.

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De la même réalisatrice je conseil chaleureusement « Même la pluie » (También la lluvia) mais c’est pas un film qui parle de féminisme, ca parle plutôt de colonialisme, de racisme et de classissme.
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Même la pluie (También la lluvia)
Drame hispano-franco-mexicain d’Icíar Bollaín sorti en 2011.
affiche du film Meme la pluie
synopsis : Un réalisateur, Sebastián, arrive à Cochabamba pour tourner un film sur l’arrivée de Christophe Colomb aux Antilles et sur l’asservissement des Indigènes. Il veut que le film montre le sort des indigènes et le rôle qu’ont joué leurs défenseurs Antonio de Montesinos et Bartolomé de Las Casas. Son producteur, Costa, a choisi la Bolivie pour des raisons de coûts.

Le réalisateur choisit parmi ses figurants Daniel dans le rôle d’Hatuey, chef des Taïnos. Daniel est aussi l’un des meneurs du mouvement contre la hausse du prix de l’eau. En effet, une multinationale américaine, Bechtel, a remporté le marché de la distribution d’eau. Elle ferme les puits et oblige les gens à payer 450 dollars par an, alors qu’ils ne sont payés que deux dollars par jour.

Les scènes du film en répétition ou en tournage alternent peu à peu avec les scènes de manifestations à Cochabamba, introduisant un parallèle entre l’exploitation passée et présente des habitants d’Amérique du Sud.

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