Répondre à: Films, séries et autres sur l’homosexualité masculine

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caerbannog
Invité

Perso, je n’ai tenu que jusqu’à la saison 3 de Walking Dead, je n’en pouvais plus et je commençais à préférer les morts aux vivants ! Mais il paraît que ça s’arrange après et qu’ils y a de nouveaux personnages qui sauvent le truc (comme Michonne qui a un rôle important dans la BD) mais moi je n’en pouvais plus.
Essentiellement à cause du couple phare Rick & Lori. Rick, le flic au sang froid à toute épreuve, qui est LE meneur, qui se fait écouter, dont les décisions sont toujours pour censées être bonnes pour : 1) sa famille, 2) le groupe. Sa femme est comparée par un autre personnage à une « first lady » – ce qui fait donc de Rick un Président. Shane (le méga macho) est le pote qui devient le traitre et menteur qui tente de violer la femme de son meilleur ami et qui le dégommerait bien d’ailleurs si le sage de la troupe (Dale) ne l’avait pas à l’oeil et ne l’avait pas surpris en train de viser le héros dans les bois. Lori passe son temps à se rallier et soutenir les décisions de son mari : »tu as fait ce qu’il fallait faire », « tu as raison » … Même quand elle essaie d’avorter et prend des pilules abortives parce qu’elle pense être enceinte de Shane (après avoir couché avec lui, pensant son mari mort). Rick la fait vomir et lui dit que c’est « son bébé » et qu’elle n’a pas le droit de prendre cette décision sans son consentement, à lui, et même si elle pense que la vie de errance, entourée de zombies, est un enfer et qu’elle ne veut pas mener sa grossesse à terme en essayant d’échapper en permanence à la mort. Cette scène est absolument glaçante. Y’avait aucun recul, aucune critique, il était vraiment LE père et LE décideur. Et ça faisait rentrer TWD dans la très longue liste de séries qui montrent que l’avortement c’est pas bien, que le choix ne peut revenir qu’à la femme qui ne peut disposer librement de son corps parce qu’il y a toujours « une solution », ou un homme pour prendre en charge la femme et le foetus parce qu’ils lui « appartiennent bien au final ».
Et pendant ce temps, y’a toutes ces scènes symboliques où il y a une passation de pouvoir entre le père et son fils qui porte le chapeau du père et qui veut manier les armes à peine 11 ans…
Toute l’organisation du groupe est super patriarcale avec les femmes qui s’occupent de l’eau, du linge, de la bouffe et les mecs qui font la surveillance, le feu, et réparent les voitures et le camping car. Qui organisent les battues et défendent les femmes. Argh !
Sauf Andrea qui devient obsédée par le maniement des armes, surveillée de près par le sage (Dale) super paternaliste qui sait qu’elle a des tendances suicidaires parce qu’elle a perdu ses parents et sa soeur.
Y’a Carol qui est battue par son mari – qui est finalement tué (par un des membres du groupe, si je me rappelle bien, parce qu’il est trop rageux et met en danger le groupe, où s’est fait contaminé je sais plus). Elle pleure un peu tout le temps et est montrée comme attirée par les bad boys qui la maltraitent sans qu’elle sache réagir.
J’ai arrêté quand Rick, devant tout le monde, tue la fille de Carol qui est devenue vampire et qui était cachée dans la grange et nourrie par la famille du patriarche véto-docteur, qui a aussi sa famille cachée là-dedans. A ce moment là, j’avais plus de sympathie pour les zombies que pour le groupe des vivants.
Peut-être que c’est à ça que veut mener la série, je n’en étais pas sûre … et en tout cas, j’ai pas pu m’infliger de voir la suite pour le savoir.
Aïe aïe aïe.
Après True Blood c’était juste pas possible.

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