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My Mighty Princess (2008) : la princesse des arts martiaux

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En visionnant les premières minutes de My Mighty Princess, on peut se demander sur quel genre de film on est tombé : la première séquence nous plonge dans la pénombre d’un duel nocturne emprunté aux films wuxia avec ses combattants qui volent dans les airs. Et puis on bascule dans la vie quotidienne légère et invraisemblable de Kang So-hwi, une lycéenne qui ressemble à un double féminin de Clark Kent : voilà qu’elle vole et saute de toit en toit pour attraper son bus sur le chemin de l’école et qu’elle encaisse sans sourciller le choc d’une voiture qui la percute de plein fouet. Ecrit et dirigé par le coréen Kwak Jae-yong, My Mighty Princess est en fait une vraie bonne surprise : un scénario à la croisée des chemins entre le film wuxia, la romance pour adolescents et la comédie burlesque dont les codes sont détournés de manière plus fine que l’on osait l’espérer. Kwak Jae-yong est un réalisateur et scénariste devenu très populaire en Corée du Sud après la réussite critique et commerciale de sa comédie romantique My Sassy Girl en 2001 (qui a donné lieux à de nombreuses adaptations). Avec des personnages décalés et des effets spéciaux de seconde zone, My Mighty Princess réussit ce qui semble être l’impossible pour une grande partie des films d’action et des comédies actuels : donner un vrai premier rôle actif à son héroïne.

Le film entrelace plusieurs intrigues et plusieurs « quêtes ». La première est celle d’une jeune fille prodige des arts martiaux dont les capacités de résistance physique sont exceptionnelles. Elle est la vedette du spectacle du club d’arts martiaux de son école, au cours duquel elle fait la démonstration de sa maîtrise de plusieurs techniques de qigong. Le spectacle met en scène la jeune fille en costume de Blanche-Neige de Disney, mais la suite du conte est sensiblement différente :

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Il était une fois une princesse qui résistait à des bouteilles de verre éclatées contre sa tête…

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… à des lattes de bois explosées contre ses bras…

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…qui portait de lourdes charges…

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… et tordait des barres de fer… Sacrée Blanche-Neige !

Les prouesses de la jeune fille sont expliquées par le fait que So-hwi appartienne à une famille dans laquelle les arts martiaux sont une tradition puisque que ses deux parents en étaient des experts. Son père a supervisé l’entraînement assidu de sa fille dès son plus jeune âge. La maîtrise de So-hwi n’a donc rien de surnaturel puisque d’autres personnes de son âge peuvent pratiquer ainsi les arts martiaux (si on met bien sûr de côté les chorégraphies traditionnellement exagérées des combats d’arts martiaux chorégraphiés: vols en l’air, éclairs, coup de poing d’air, etc.). Mais ses camarades qui assistent au spectacle la rejettent en remettant en cause sa féminité (« est-ce que c’est vraiment une fille ? », « Une fille devrait se comporter comme une fille ») et en la traitant comme une monstruosité inhumaine (certains la compare à un robot ou à un ours).

Prenant conscience de cette situation, d’autant plus critique qu’elle tombe amoureuse de Jun-mo, un garçon dont elle veut s’attirer les faveurs, So-hwi décide d’arrêter les arts martiaux pour devenir une fille « normale » (ce qui concrètement consiste à faire semblant de s’évanouir lorsqu’elle reçoit accidentellement des projectiles sur la tête, ou à tenter après coup de cacher son intervention dans un combat). Mais cette stratégie de camouflage se révèle inefficace : c’est au contraire lorsqu’elle utilise ses capacités exceptionnelles de combat que So-hwi attire l’attention de Jun-mo. Le schéma du prince qui sauve sa belle pour la conquérir est ainsi nettement inversé.

Car une fois n’est pas coutume, c’est So-hwi qui vole plusieurs fois au secours de son cher et tendre alors que celui-ci est en mauvaise posture. Elle le sauve d’abord d’une bagarre entre l’équipe de hockey à laquelle il appartient et l’équipe adverse invitée pour un match amateur : autant dire que voir une frêle jeune fille envoyer valser dans les airs de solides joueurs de hockey est… inhabituel. Puis, accompagnée de son ami d’enfance Il-yeong, elle mate deux gangs de rue qui s’affrontent et entre lesquels Jun-mo s’était retrouvé pris en tenaille. A chaque fois, elle tente de cacher son intervention et de minimiser son rôle. Mais elle ne trompe personne et surtout pas Jun-mo qui commence alors à s’intéresser à elle.

My Mighty Princess revisite ainsi les codes scénaristiques des comédies romantiques traditionnelles occidentales qui nous sont familiers et que l’on retrouve dans ce type de productions asiatiques populaires. Mais le film ne s’arrête pas en si bon chemin.

L’intrigue amoureuse entre So-hwi et Jun-mo se double d’une histoire à la portée plus large qui emprunte au répertoire du wuxia : le maléfique Heuk-bong, qui avait été défait par le passé par la mère de So-hwi pour avoir volé l’épée Green Destiny, refait surface. Il tue un grand maître puis blesse gravement le père de So-hwi grâce à un coup unique (l’attaque de la Lune). Une seule parade existe : l’attaque de l’Eclair, une technique extrêmement difficile maîtrisée uniquement par la mère de So-hwi. Celle-ci, qui est décédée après la naissance de So-hwi, avait enseigné cette attaque au père de la jeune fille pour qu’il lui transmettre. Après la défaite de son père, So-hwi apprend la technique et part affronter Heuk-bong.

Mais c’est en fait Il-yeong qui se montre au combat. Celui-ci a été hypnotisé plusieurs années auparavant par Heuk-bong pour avoir passé un pacte : accepter de devenir son disciple en échange d’un antidote pour sauver So-hwi (elle avait été blessée par sa lame empoisonnée). Pour la sauver, Il-yeong s’est sacrifié et s’est retrouvé mentalement emprisonné.

La jeune fille joue ainsi un rôle pivot dans l’intrigue : elle seule peut maîtriser l’attaque de l’Eclair et vaincre Heuk-bong/Il-yeong. En gagnant le combat, So-hwi contribue à délivrer Il-yeong du sortilège, sauve son père qui se réveille miraculeusement au moment où l’hypnose de Il-yeong est rompue et bien sûr le monde entier de la menace. Ici c’est la princesse qui réveille le prince et le roi de leur hypnose/sommeil.

Le film va plus loin en s’amusant à détourner les codes genrés traditionnels. La première fois que le père de So-hwi apparaît à l’écran, il prépare le petit-déjeuner de sa fille en tablier de cuisine. Le film joue avec cette image de papa-poule, que l’on suppose totalement ignorant des capacités de sa fille (il tourne systématiquement le dos lorsque sa fille monte à l’étage en sautant, sans prendre les escaliers), alors qu’il l’entraîne en fait aux arts martiaux depuis son plus jeune âge.

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Le père de So-hwi est cependant clairement désigné comme le chef de famille puisqu’il représente sa maison au conseil des maîtres d’arts martiaux. Mais son combat contre Heuk-bong/ Il-yeong est un échec cuisant : il se retrouve complètement impuissant à l’hôpital, et c’est sa fille qui le sauve en réussissant là où il a échoué. On a donc à faire à une figure paternelle non-conventionnelle, dont la puissance et l’autorité (lorsque sa fille décide d’arrêter les arts martiaux) sont remises en cause sans pour autant que le personnage perde en crédibilité auprès des spectateurs/trices.

Il-yeong et Jun-mo sont les deux jeunes personnages masculins du film : le premier est l’ami d’enfance de l’héroïne et le second l’objet de son béguin. Sans trop de surprise,  Jun-mo est l’archétype du beau gosse taciturne, dont le cheval blanc est remplacé par une moto Suzuki, et qui pratique un sport « viril » : le hockey sur glace.

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Mais le cliché s’arrête là. Car Jun-mo est, de manière insolite, désespérément amoureux d’une policière dans la quarantaine qui reste tout à fait indifférente à ses avances. Son comportement tend à la limite du harcèlement : il la suit dans ses rondes de nuit et essaye de l’embrasser de force. A part une tentative de relation infructueuse avec So-hwi, son personnage n’évolue absolument pas entre le début et la fin du film : c’est un jeune soupirant tenace auprès d’une femme qui lui répète qu’elle pourrait être sa mère.

Mais Jun-mo est aussi l’éternelle victime à sauver : So-hwi lui vient en secours à deux reprises pour le tirer d’une bagarre. En fait, en s’entêtant à suivre la policière dans ses rondes, le jeune homme se met systématiquement dans une mauvaise position dont cette dernière doit ensuite l’extirper (on la voit par exemple le sauver des flammes d’une voiture accidentée). Jun-mo ne finit pas en couple avec l’héroïne et ne joue aucun rôle dans l’intrigue principale contre Heuk-bong : il s’agit en fait d’un faire-valoir, d’un objet de désir et d’une victime pour les deux femmes de son entourage.

Dès sa première apparition, le personnage de Il-yeong emprunte au répertoire comique. Avec ses moues expressives presque enfantines et sa manière de suivre partout So-hwi, il est l’opposé de Jun-mo. Lorsqu’il apparaît pour la première fois à l’écran, il est entouré d’un groupe de filles. Mais il n’a rien d’un tombeur : en fait, sa manière maladroite de se déplacer pour aller prendre So-hwi dans ses bras lui donne plutôt une allure efféminée.

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Pour autant, le personnage ne s’embourbe pas dans la caricature d’un jeune homme maniéré. Le scénario lui prête ainsi un goût immodéré pour les motos. Si cela ressemble de loin à une réaffirmation de la virilité du personnage, la mise en scène est plus ambivalente : Il-yeong est autant sous le charme de la moto de Jun-mo que So-hwi l’est de son passager. L’attitude de Il-yeong fait écho à celle de la jeune fille amoureuse, sauf que l’objet de son émoi est une machine. On peut y voir un jeu de référence entre un Jun-mo objectivé et une moto quasiment personnifiée : le résultat final étant de montrer également l’immaturité des deux comportements.

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En combattant ensemble, Il-yeong et So-hwi retrouvent l’amitié qui les liait dans leur enfance. Même si la fin dévoile le fait qu’Il-yeong est secrètement amoureux de So-hwi, c’est cette amitié entre les deux adolescents qui occupe l’écran pendant toute la durée du film. C’est véritablement la seule relation épnouissante alors même qu’elle reste ambigüe et incomplète : on ne sait pas si So-hwi aime Il-yeong comme son meilleur ami ou s’il y a plus. Au contraire, les autres histoires d’amour sont unidirectionnelles, vouées à l’échec et/ou tournées en ridicule : Jun-mo harcèle la policière et So-hwi essaye désespérément d’attirer l’attention de Jun-mo (et quand elle y parvient, ils s’arrêteront à quelques centimètres du premier baiser avant de se séparer). Il-yeong aussi, dans un premier temps, poursuit pathétiquement So-hwi partout où elle se rend, mais il n’est fait à ce moment-là d’aucune mention de son béguin pour elle : il passe donc simplement pour un garçon enfantin et « collant ».

A mesure que le film progresse, on découvre une deuxième facette de Il-yeong : plus sérieuse et plus sombre, il s’agit du jeune homme qui a sauvé So-hwi de la mort à deux reprises puis est devenu le disciple du méchant Heuk-bong. Il incarne la figure d’un jeune homme ténébreux et romantique emprisonné par la fatalité.

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Le détail qui ne trompe pas : la mèche de cheveux noirs qui couvre systématiquement les yeux du beau ténébreux

Mais même ainsi transformé en héros plus « viril », il reste une victime de Heuk-bong (sa volonté n’est pas libre) que seule So-hwi peut sauver.

A côté de ses trois personnages masculins se tiennent trois personnages féminins actifs qui déterminent l’action. La policière est montrée comme ayant plus de courage et de sang-froid que son partenaire masculin. Elle sauve Jun-mo plusieurs fois bien qu’elle reste totalement froide à ses avances et se défend vigoureusement lorsque celui-ci tente de l’embrasser. Le rôle joué par So-hwi a été amplement décrit plus haut. Sa mère, enfin, occupe une place aussi déterminante : c’est une véritable héroïne de film wuxia, (son futur mari est un simple spectateur de ses combats). En étant la seule à maîtriser « l’attaque de l’Eclair », elle vainc Heuk-bong à l’issue d’un duel de quatre jours et quatre nuits alors qu’elle était enceinte. Ce qui est une manière amusante de retourner le rôle de la femme enceinte fragile qui doit être protégée avec son enfant. Elle meurt quelques temps après la naissance de sa fille mais apprend à son époux comment faire « l’attaque de l’Eclair » afin de le transmettre à sa fille : le père de So-hwi est cantonné à un rôle d’adjuvant, étant lui-même incapable de reproduire correctement cette technique.

La transmission du savoir et la continuité des traditions à travers les générations est l’un des thèmes centraux du film. Le conseil des quatre grands maîtres (quatre patriarches représentant chacun leur maison) regrette que la nouvelle génération ne participe plus aux compétitions d’arts martiaux et en délaisse même la pratique. A travers le personnage du père d’Il-yeong qui se désole que son fils préfère les motos aux traditions familiales et répète continûment « ce bâtard, fils de pute » de manière impuissante, le film met en scène un système d’autorité patriarcale prétendument « en crise ». Cette autorité ne sera d’ailleurs pas restaurée : c’est de manière autonome que So-hwi et Il-yeong recommencent à pratiquer les arts martiaux ensemble. La symbolique du dernier combat entre les deux jeunes gens est à ce propos assez forte : c’est un affrontement entre Il-yeong, héritier malgré lui du savoir maléfique et incontrôlable de Heuk-bong, et So-hwi qui incarne un pouvoir hérité de sa mère. On peut donc y lire une critique d’un système de transmission patriarcale (Il-yeong n’a pas de mère ou de personnage féminin qui l’entoure) et le plaidoyer d’une régulation de la société patriarcale par l’inclusion des femmes dans l’éducation et les postes de pouvoir. Notons sur ce dernier point que les deux figures du « Mengzhu », incarnation par excellence de l’autorité patriarcale, restent toutes deux impuissantes face à Heuk-bong : seule So-hwi et sa mère parviennent à le défaire. Le schéma de transmission entre les deux femmes est particulièrement positif : il s’agit d’une mère qui donne les moyens à sa fille d’occuper une position déterminante dans la société (un empowerment d’une femme par une autre, qui consolide la féminité non-stéréotypée de la jeune fille qui était remise en question au début du film), sans pour autant tomber dans une sorte de matriarcat exclusif puisque le père de So-hwi participe également à son éducation en lui apprenant ses propres techniques.

Les arts martiaux ont de manière générale un grand potentiel d’empowerment car les techniques ne requièrent pas une grande force physique pour être accomplies efficacement : filles et garçons, quelque soit leur gabarit,  peuvent progresser de manière égale. Ainsi, dans sa jeunesse, personne ne pouvait vaincre Kang So-hwi au combat, même pas Il-yeong. Il est aussi raconté que la mère de la jeune fille pouvait « couper un arbre avec un brin d’herbe ». Même s’il s’agit d’un film d’arts martiaux, My Mighty Princess ne fait pas non plus une apologie de la violence. C’est souvent par hasard ou malgré elle que So-hwi se retrouve à combattre en situation réelle. D’ailleurs, la fin du film conteste le recours systématique à la violence pour résoudre les conflits : So-hwi refuse de se battre contre Il-yeong après l’avoir blessé même si elle a la capacité de vaincre et qu’il continue de l’attaquer. Le combat trouve son issue grâce au pouvoir télépathique du jeune homme (qui explique à So-hwi pourquoi il ne peut pas s’empêcher de l’attaquer) et aux exhortations de So-hwi qui lui enjoint de se concentrer pour sortir de l’hypnose. Ce sont les larmes du jeune homme (un garçon qui pleure sans que cela remette en cause sa virilité ?!) qui rompent le sortilège.

Le scénario de My Mighty Princess ne recèle en soi aucune surprise : ce sont les codes de la comédie romantique couplés à ceux d’un film d’arts martiaux. Mais en construisant des personnages affranchis des stéréotypes genrés habituels, le film se démarque avec humour des autres productions du même type. Les personnages féminins sont actifs, l’héroïne est une vraie force motrice de l’intrigue et les personnages masculins ne sont pas enfermés dans le carcan d’une virilité traditionnelle. My Mighty Princess est simple mais efficace : à se demander pourquoi des films de ce genre sont si difficile à trouver.

Arroway

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8 réponses à My Mighty Princess (2008) : la princesse des arts martiaux

  1. Merci pour cette découverte Arroway, j’ai enfin vu ce film et il est effectivement très sympathique, amusant et prend le contrepied des habitudes patriarcales. Par rapport à la relation entre Jun-mo le motard et la policière, je trouve que quelque chose d’important est dit. Le fait que la policière refuse toute relations avec Jun-mo à cause de la différence d’âge me fait penser que lorsqu’un homme est plus âgé c’est souvent valoriser qu’une femme très jeune couche avec lui. Le fait qu’on soit informer que Jun-mo aime la policière parcequ’elle l’a sauver d’une mort certaine est aussi une inversion du stéréotype du protecteur masculin. Ici elle ne profite pas des avantages de son statu de sauveuse (mon correcteur ne connaît pas de féminin à sauveur…), chose qui n’est jamais ou casi jamais le cas dans les films habituels. Le sauveurs ayant la plus part du temps la jeune fille de moitié son âge en récompense à la fin du film.

    • Grand merci oui! Le film est bien une comedie Coréenne typique si ce n’est .. que je ne me souviens meme pas quant etait la derniere fois que j’ai vu un film aussi positif niveau traitement des 2 sexes!
      Et c’est ca le plus epatant, c’est que le film ne se repose pas sur cet aspect et ne s’annonce pas comme ‘militant’. C’est une comedie et ca semble presque un hasard que le film soit moins sexiste que 99.9% de la production cinematographique. Comme quoi ca montre que ce n’est pas si complique que ca a faire!

    • Contente qu’il vous ait plu aussi 🙂

      Meg, oui, c’est bien vu, j’avais pas pensé aux « bénéfices » que peut rapporter le statut de sauveur/sauveuse.

      • Excusez moi, mais en quoi ce film est « égalitariste »? Sur l’analyse qui est faite dans cette critique, le film donne aux personnages féminins une supériorité évidente sur les personnages masculins : même quand ceux ci sont forts, ils restent moins forts que les personnages féminins. Je suis d’accord que mettre en avant les femmes dans certains films au détriment des hommes permet de faire la balance avec de nombreux films faisant l’inverse, mais dire que ce film est égalitaire n’est pas une vérité : ce film favorise de manière évidente les personnages féminins. Que cela puisse être vu comme une bouffée d’oxygène par rapport à un cinéma dominé par les personnages masculins, oui. Que le film traite hommes et femmes avec équité, non.

  2. [Note de l’admin : ce commentaire a été supprimé à la demande de son auteurice]

  3. Bonjour,
    Vous l’avez trouvé où ce film? Je le cherche depuis que j’ai lu l’article et pas moyen de mettre la main dessus.
    Merci,

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